Günter Lüling, né à Varna en Bulgarie comme fils d'un missionaire allemand, s'élève à Allemagne. N'ayant plus de 14 ans, il est condemné - avec une sentence moderée - pour avoir refusé de diriger un groupe de la Hitlerjugend. Soldat, il est fait prisonnier mais peut s'échapper. Plus tard, après avoir travaillé à la construction, il fait son bac (1949) et après il étudie theologie protestante, au même temps que latin, grecque et philologie germanique; son spécialisation au Ancien Testament le fait apprendre aussi l'araméen et l'arabe.

L'étudiant Lüling ne cache pas ses convictions contraires au concept de la Trinité, suivant à Albert Schweitzer et Martin Werner; il n'a pas, comme-ça, l'option de faire carrière dans l'Église ni dans la Théologie. Il étudie encore, cette fois-ci Sciences Politiques, y compris le champ de l'islam et la sociologie. Il décroche son diplôme en 1957, mais pour des raisons idéologiques on lui empêche de se doctorer au champ des Sciences Islamiques. En 1960 il se marie avec Hannelore, qui l'accompagnerait toute son vie comme collaboratrice.

De 1962 à 1965, Lüling dirige le Goethe-Institut à Aleppo (Syrie); c'est ici où il apprend la langue arabe dialectale qui sera plus tard décisive pour ses études du Coran primitif. À son retour à la université allemande, il travaille comme assistant et en 1970 il présente sa thèse sur l'interpretation de quelques sures coraniques comme des vieilles chansons chrétiennes. L'œuvre réçoit la meilleure qualification possible (eximium opus), ce qui équivaut, théoriquement, à sa acceptation automatique. Mais Lüling doir abandonner l'Université et deux ans plus tarde, une version augmentée de la même thèse est refusé encore une fois. Alors il décide de publier son œuvre par ses propres moyens ('Sur le Coran primitif').

Lüling travaille pendant 13 ans avec des moyens très modestes et continue de le faire après sa retraite en 1991. Les institution scientifiques allemands continuent de refuser toute aide pour publier ses travaux, si bien ses idées son débaties au étranger, et même très reconnues. À Allemagne, le silence est épais. Une version anglaise est publiée en 2003 a l'Inde.

Depuis 1982, Lüling étudie de nouveau l'Ancien Testament et l'Histoire Ancienne, il est en train d'écrire un 'Histoire Ancienne des Hebreux', avec des conclusions qui devraient contribuer à éraser les hostilités entre juifs, chrétiens et musulmans. Quelques parts de cet œuvre ont déjà été publiés dans des bulletins et magazines.

• 1974: Über den Ur-Qur'an (Sur le Coran primitif) [2. Ed. Erlangen, 1993. Traduction au anglais: "A Challenge to Islam for Reformation", 2003: Motilal Banarsidas Publ., Delhi, Inde]
• 1981: Die Wiederentdeckung des Propheten Mohammed (Redécouvrir le prophète Mahoma)
• 1982: Das Passahlamm und die Altarabische Mutter der Blutrache, die Hyäne [ZRGG 34 130-147.] (L'agneau du Passah et la mère de la revanche arabe, la hyène)
• 1984: Archaische Wörter und Sachen im Wallfahrtswesen am Zionsberg [Dielheimer Blätter z. AT (DBAT) 20 (1984), 52-59](Des mots et choses archaïques dans les péregrinations du Mont Zion)
• 1985: Sprache und archaisches Denken. Neun Aufsätze zur Geistes- und Religionsgeschichte [Langues et pensement archaïques]. Erlangen.
• 1992: Der christliche Kult an der vorislamischen Kaaba [Le culte chrétien dans la Caaba préislamique] Erlangen.
  Articles dans le magazine "Zeitensprünge (ZS)" (Gräfelfing, Munich, Allemagne):
  Semitisch "Repha'im" und "Teraphîm" sowie griechisch "Orpheus" 1-95, 31-35
  Europäische Investitur und archaisches semitisches Maskenwesen 4-95, 432-449
  Das Blutrecht (die Blutrache) der archaisch-mythischen Stammesgesellschaft. Zum schriftkulturellen Staatsrecht 2-99, 217-227
  Das Problem Hebräer 2-00, 180-193